Agenda

SOUFFLES & DRONES

8 octobre 2015 | PointCulture Bruxelles

Dans le cadre du Rallye 75 heures de musique des Jeunesses Musicales, PointCulture propose un événement musical hors du commun mêlant accordéon et vielle à roue, sur fond de découverte de bières artisanales. Avec Karine Germaix (be), Claire Bergerault (fr), Yann Gourdon (fr) et Sébastien Biset (be).


SEMAINE DU SON

18 septembre 2015 | PointCulture Bruxelles

Le 18 septembre, la Semaine du Son propose en écoute, au PointCulture Bruxelles, une sélection des meilleures séquences de son concours de Field Recording. Cette soirée sera par ailleurs l’occasion de découvrir et d’expérimenter diverses « cartographies sonores », tandis qu’une séance d'écoute en compagnie de Sophie Berger invitera au voyage (“Cargo”). Ce sera enfin, pour les plus aventureux, le point de départ d’une expédition nocturne en forêt de Soignes, pour découvrir, à l’aurore du samedi 19 septembre, le réveil sonore d’une faune variée.



ARCHIPEL SUR MUSIQ3

2010 – 2015 | Musiq3

Durant 5 ans, Archipel a proposé, chaque semaine, sur les ondes de Musiq3, une émission de 30 minutes, ou l’exploration d’un point géographique précis d’Archipel, proposition d’itinéraires ou ancrage très large dans l’actualité : sorties discographiques, concerts, expositions, … Au gré du développement d’Archipel, présentation de nouvelles œuvres, élargissement des concepts, multiplication des exercices pratiques d’écoute, initiation aux sensibilités du glossaire. Une approche plurielle. Une toute dernière émission sera proposée le 26 juin 2015. D’une durée supérieure, elle ponctue cinq année de collaborations entre PointCulture et Musiq3. Retrouvez ces émissions dans l’onglet “audioguides” de ce site…



GENRE

Automne 2014 | PointCulture

Au programme de nos PointCulture, cet automne : la très actuelle question du genre (PointCulture). À cette occasion, Archipel édite son nouvel ilot, par lequel il démasque et questionne les stéréotypes de nos musiques modernes : quelles représentations genrées véhiculent les musiques tant populaires que savantes, à qui s’adressent-elles et de qui se font-elles les porte-paroles ? Y a-t-il des musiques spécifiques aux genres (hommes, femmes, homosexuels, transgenres aux identités transsexuelles et transidentitaires, etc.), et comment les dépasser ? Si l’attention est portée au champ musical le plus large et si l’approche s’enracine dans l’histoire des représentations genrées, elle accorde une attention particulière aux territoires de la musique expérimentale. Il s’agit enfin de ne pas limiter la notion du genre à l’antagonisme masculin/féminin, stéréotype largement intégré, afin de dépasser le discours dominant sur la question. Cette mise en perspective débouche sur des notions mutantes, qui plus que jamais sont le lieu des vrais débats. Découvrez cet ilot et le “parcours” qui lui est dédié, dans la rubrique du même nom.


COSMOPOETICS

25.09.2014 | Mediathèque de Mons (City Sonic)

Cet exposé, entre conférence et partage d’écoute, propose d’interroger les relations qu’entretiennent les musiques expérimentales et l’espace (« cosmos »). De la musique des sphères jusqu’à Alvin Lucier, Disinformation, Steve Roden, les travaux de Kaffe Matthews et Mandy McIntosh, Matt Shoemaker, Robert Hampson… jusqu’aux sons de la Nasa et le fameux Golden Records, cette promenade cosmo-acoustique sera l’occasion de mettre en lumière la dimension astropoétique de nos musiques modernes.


BAR ARCHIPEL : CAM DEAS & URPF LANZE

24.09.2014 | PointCulture Bruxelles

Urpf Lanze est l’alter ego du musicien belge Wouter Vanhaelemeesch. Il est connu sous son nom propre en tant qu’artiste visuel et dessinateur, adepte de l’encre en noir et blanc, représentant des personnages étranges en s’inspirant de l’iconographie médiévale et de décors surréalistes. Ses créations visuelles sont pour la plupart visibles sous forme de pochettes de disques, Wouter Vanhaelemeesch ayant illustré des albums de Jack Rose, Robbie Basho, Cian Nugent, Jozef Van Wissem, ou plus récemment du trio Aki Onda/Jac Berrocal/Dan Walburton et du duo Michel Henritzi et Rinji Fukuoka. Il est également le fondateur du label audioMER (Cian Nugent, Brethren of the Free Spirit, Mauro Antonio Pawlowski…) et programmateur du Centre culturel Vooruit basé à Gand. Sous le nom d’Urpf Lanze il a publié l’album Procession of Talking Mirrors en 2013, soit un solo de guitare acoustique posée sur ses genoux, accordée de façon délicatement déviante. Il pratique cette étrange musique en y superposant sa voix, des murmures de quasi-ventriloque et des grognements profonds et gutturaux des cavernes, rappelant le jeu sauvage de Bill Orcutt, la beauté démente du jeu de Kan Mikami, les plaisirs effrayants de Loren Mazzacane Connors et les stylisations absurdes de Wilburn Burchette.

Guitariste londonien, Cameron Deas a exploré de manière virtuose les terrains de jeux « Post-Tokoma » au travers ses explorations à la guitare 12 cordes, œuvrant entre composition et improvisation libre employant une légion de techniques étendues et préparations. Acclamé comme l’un des guitaristes anglais les plus novateurs et importants du moment, poussant ses influences Faheyiennes vers de nouveaux territoires réellement insoupçonnés, porté aux nues par entres autres un certain Keith Fullerton Whitman, Cameron Deas a largement tourné en Europe durant ces 5 dernières années. Poussant toujours plus loin ces explorations soniques, Cameron Deas utilise en ce moment sa guitare 12 cordes acoustique comme un corps/charpente boisé et sculptural, source générative de sons transformés en sonorités électroniques au travers de traitements et manipulations d’une série de patchs analogiques pour créer des environnements sonores en constante évolution. Harmonies/harmoniques denses, textures résonantes, attaques percussives débridées, patterns rythmiques tourbillonants créent un fascinant univers connectant avec réussite et délectation les mondes sonores propre à l’esthétique guitaristique de l’école Takoma à des univers clairement électro-acoustiques, le tout exécuté/façonné en direct, en pure situation live. Une réellement passionnante au résultat par moment hautement nerveux, déstabilisant et jouissif à souhait.

Bar ouvert dès 19h > Bières artisanales, focus “micro-brasseries”, jus artisanaux et vins biodynamiques.


La COLLECTION MOREL

05.2014 | PointCulture Bruxelles

Collection Morel est un programme de recherche ouvert par en 2011 sur l’espace et l’imaginaire et la façon dont, dans certains lieux, une superposition s’opère entre eux, ouvrant par l’intuition de l’instant à une nouvelle perception de l'être et du temps. Trois ans plus tard, un texte, “La Société des Esthéticiennes” vient clôturer ces recherches en proposant du monde une manière plus tendre de l’habiter, transformant la collection en archéologie du projet.

Composée de centaines d’images et d’impacts sur la question de l’espace, des lieux et de notre rapport à eux, Collection Morel en propose, au mois de mai, plusieurs modes de consultation, permettant de la pensée au travail plusieurs figurations. D’autres dispositifs, comme un programme de rencontres et une bibliothèque collective de lieux, compléteront la proposition.

Collection Morel sera présenté du jeudi 8 au samedi 31 mai 2014 à PointCulture, rue Royale 145, 1000 Bruxelles. Les Rencontres Morel auront lieu le vendredi 9 mai avec Marie-Pierre Bonniol, Raphaëlle Cazal, Jérémie Gindre, Guy-Marc Hinant, Marco Martella, Jean-Jacques Wunenburger, entre autres.


TACET

04-05.2014 | PointCulture Bruxelles

Dans leur ouvrage sur la philosophie du son, Roberto Casati et Jérôme Dokic posent la question suivante en guise de préambule à un chapitre sur les rapports entre son et espace : « se pourrait-il que l’espace ne soit qu’un espace sonore ? » TACET souhaite repartir de cette hypothèse en enquêtant sur les pratiques sonores d’hier et d’aujourd’hui, issues aussi bien du champ des musiques expérimentales que de l’art sonore, qui mobilisent, investissent et dès lors problématisent l’espace, mais aussi conjointement en interrogeant les transformations sociétales actuelles du paysage sonore qui infusent, comme autant d’objets nouveaux d’investigation, la création contemporaine.

Le prochain numéro de TACET souhaite aborder ces différents points dans une perspective interdisciplinaire et entend réunir un ensemble d’études (transversales, générales ou reposant sur l’analyse de cas particuliers) interrogeant l’espace sonore à travers les multiples problématiques qui le constituent et tentent de le définir. Parmi ces axes, citons : les stratégies à l’oeuvre dans les pratiques contextuelles, la dimension sonore de l’architecture, l’espace scénique et la scénographie des expositions d’art sonore, la typologie des espaces sonores, l’art in situ et les pratiques de site engagé, les lieux de l’écoute et la perception sonore de l’espace, l’usage du son dans la critique institutionnelle, les installations sonores dans l’espace public ou encore l’histoire de la spatialisation.

À l’occasion de la parution de ce numéro, TACET occupe l’espace du PointCulture Bruxelles pour une exposition inédite. Au programme également : concerts de Kevin Drumm, Thomas Ankersmit, le 12 avril, et Rhodri Davies, Emmanuel Holterbach, et table ronde en présence de spécialistes le 3 mai 2014.


RESONANCES

02-05.2015 | Brabant Wallon

Du 5 février au 3 mai 2014, Résonances explore différentes dimensions de la création sonore dans les arts contemporains. Cette manifestation propose une découverte poétique et sensorielle des nouvelles pratiques audio à travers des œuvres plastiques, numériques, hybrides en Brabant wallon.

Résonances est le fruit d’une collaboration engagée entre le Centre Culturel du Brabant Wallon, l’École des Arts, le Centre culturel et l’Académie de Musique de Braine-l’Alleud, Clair Obscur (programme de sensibilisation à l’art contemporain porté par les centres culturels de Genappe, Rixensart et Braine-l’Alleud), UCL Culture et Transcultures, autour desquels gravitent des structures et associations partenaires. Philippe Franck, directeur du festival City Sonic, en est le commissaire. Exposition, installations, performances, concerts, salons d’écoute, conférences et ateliers composent le programme de ce cycle. L’accent est mis sur les œuvres récentes de jeunes artistes de la « Fédération », mais aussi quelques noms étrangers, soutenus par City Sonic.

On y croise des noms déjà familiers, largement représentés par Transcultures (Arnaud Eeckhout, Mauro Vitturini, Vivian Barigand, Isa Belle, Paradise Now, Emmanuel Selva, Julien Poidevin, Gauthier Keyaerts, etc.), des incontournables dans leur domaine (Max Vandervorst pour la lutherie sauvage), ainsi que quelques compositeurs « phares » de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Leo Kupper, Jean-Luc Fafchamps, Stephane Ginsburgh, Jean-Paul Dessy, Jarek Frankowski, Todor Todoroff). Approches ludiques, détournement d’objets, lutherie expérimentale, mise en résonance du corps, questionnement de nos environnements urbains ou naturels, approches aventureuses des musiques électroacoustiques et microtonales… la création sonore y apparaît diversifiée et donc représentative des investigations les plus contemporaines.


INSOLUTHERIE

09.2013 | PointCulture Bruxelles

À l’occasion de l’ouverture de notre nouveau lieu POINTCULTURE (ex-Médiathèque), au carrefour Botanique (Bruxelles), découvrez – durant les mois de septembre et octobre – Insolutherie, une thématique dédiée aux instruments insolites, insolents – ou lutherie expérimentale. Deux mois de programmation (avec Tore Honore Boe, Lutherie Urbaine, Paul Metzger, Bernard Sève, Xavier Gazon, l’Isib, et bien d’autres) à découvrir sur place (pointculture.be et insolutherie.be).

Insolutherie, ou la contraction de insolite voire insolent, et lutherie. Il désigne des musiciens, des compositeurs, des chercheurs, des artistes, des amateurs, des luthiers et des facteurs d’instruments, issus d’horizons variés, avec pour trait commun cette manière de développer un(des) instrument(s) de musique unique. Insolutherie ne définit ni un genre ni un style de musique, mais s’axe sur l’instrument de musique singulier, son origine, ses filiations, et globalement sur la raison qui motive tel ou tel individu à concevoir son instrument “propre”, aux sons personnalisés. Du simple hobby à la nécessité, différents degrés d’investissement sont rencontrés.

Soit absents, soit relégués à la rubrique « divers » des classements organologiques (systèmes de classements d’instruments de musique), ou, dans le meilleur des cas au rayon « lutherie sauvage » largement popularisée en Belgique par Max Vandervorst depuis la fin des années 80, voire encore sous l’appellation floue « lutherie expérimentale », ces instruments considérés comme curiosités sonnantes font rarement l’objet d’études attentives. Passant pour de simples trublions sympathiques, rarement pris au sérieux, ils sont pourtant la manifestation d’une créativité vivante, en perpétuelle mutation, mais surtout ils sont le reflet d’une société où la libre pensée est toujours de rigueur. Redéfinissant ainsi la place de la créativité dans notre société, donnant la parole aux « gaffophonèsques »*, bruitophones et autres empêcheurs de tourner en rond, insolutherie tente, modestement, de créer l’organe culturel (concerts, expositions, conférences, site internet dédié, discographie) pour désenclaver ces créations de leur destinée trop souvent confidentielle (l’envie m’anime depuis quelques années de créer un festival dédié à la création d’instruments de musique nouveaux).

On rappellera sur ce point qu’en 1846, date à laquelle il fut breveté, le saxophone était une curiosité. La fabrication en série passe par le prototype. L’apparition de la nouveauté résulte bien souvent d’une synthèse de choses existantes, s’inscrivant dès lors dans un rapport à l’histoire. C’est le cas du saxophone, hybridation de ses prédécesseurs clarinette, saxhorn et ophicléide. Insolutherie traite quelques cas historiques avec le recul sur le passé, avec cette conscience de l’histoire, montrant parfois l’instrument de musique comme une balise temporelle. Peut-être tenons-nous dans ce repérage actuel l’équivalent du saxophone de demain… !

Les récentes évolutions en matière de technologie, avec l’arrivée des interfaces musicales (contrôleurs MIDI, programmes informatiques), bouleversent les codes de l’instrument de musique. Qu’est-ce qu’un instrument de musique au final quand tout est reconfigurable ? Un stylo à bille, une tasse de café, le corps humain, un extincteur d’incendie, une ville tout entière ou un aquarium rempli de mouches. Autant de cas rencontrés qui interrogent les limites. Le métaphone, récemment inauguré dans le nord de la France, constitue le premier bâtiment-instrument de musique de l’histoire, entendu et conçu comme tel. On pourra s’interroger dès lors sur la musicalité voire l’acoustique d’autres bâtiments déjà existants, cathédrales, halls de gares… Insolutherie piste et interroge ces cas limites, dessinant une frontière mouvante, ouverte aux nouvelles propositions repoussant sans cesse les formes du possible.

Pour éviter toute position douteuse sur la notion d’insolite, le chapitre passionnant des instruments de traditions dits « ethniques » est ici laissé de côté, mais compte néanmoins dans une telle approche des instruments. Le rêbab afghan, l’angklung ou le khene, insolites pour bon nombre d’entre nous, ne le sont pas dans leur contexte d’origine. Le théorbe, pour citer un instrument ancien européen, fait l’objet d’études encore aujourd’hui.

Les rapports insoupçonnés des musiciens à leurs inventions montrent, à travers des interviews, des fiches-instruments, des articles, des conférences ou des concerts, la richesse des concepts, la profondeur des réflexions et l’ingéniosité requise à de telles réalisations, qui bien souvent n’apparaissent pas de prime abord. C‘est dans ce réseau fragile de créations singulières qu’insolutherie élabore son terrain d’investigation.

À découvrir au PointCulture de Bruxelles (rue Royale 145, carrefour Botanique).

www.insolutherie.be


Phil Minton (Uk), Audrey Chen (Us), Gert-Jan Prins (Nl), Adam Bohman (Uk), JJ Duerinckx (Be)

17.05.2013 | Ateliers Claus, Bruxelles

Corps résonnant, l’anglais PHIL MINTON (né en 1940) s’affirme depuis les années 1970 comme une des « voix » les plus radicales d’une zone mouvante située entre poésie sonore et improvisation vocale. Se consacrant d’abord à la trompette et à un chant encore respectueux des convenances, notamment au sein du Mike Westbrook Orchestra, le chanteur va être enthousiasmé par l’extension des pratiques instrumentales suscitée par l’improvisation libre naissante. Ses enregistrements en solo, fondateurs, sont publiés une première fois au début des années 1980 par Rift, le label du guitariste Fred Frith. Rééditées par le label historique de l’improvisation anglaise Emanem, ces vocalises constituent la pierre angulaire de l’art de Phil Minton. Abandonnant l’usage d’un langage codifié pour exploiter une infinité de registres vocaux, il souffle, gémit, fredonne ou entame des débuts de mélodie évoquant le jodle, le plain-chant ou des incantations mystiques. Le plus souvent dans un état de tension, ses respirations appuyées évoluent en un gazouillis qui à son tour se transforme en un hurlement rauque. Cette multiplicité est le signe d’une technique proprement stupéfiante, mise au service de l’expression de quelque chose d’intangible et d’essentiel. En effet, le côté abstrait qu’impose ce type de performance ne signifie pas que ce que communique l’artiste est dénué de contenu émotionnel. Au contraire, en se débarrassant des artifices, le chanteur traduit des états d’âme qui, par leur élémentarité, n’en sont que plus profonds.

Il performera avec la musicienne sino-américaine AUDREY CHEN (violoncelle, voix et électroniques analogiques). Un duo à découvrir sur le label SubRosa !

GERT-JAN PRINS, poète des transistors, des modulations-fm et des percussions, développe un travail poussé sur les qualités sonores et musicales des « bruits » électroniques. A partir de morceaux disparates de circuits électriques, il fabrique ses propres instruments, réalise des installations sonores et des systèmes audio-visuels. Figure importante des musiques bruitistes (ayant collaboré notamment avec Pita, Thomas Lehn, Lee Ranaldo, Fennesz, Marcus Schmikler, Misha Mengelberg, Xavier Quérel…) il donne a ressentir lors de ses concerts sans compromis une énergie physique à l’état brut.

ADAM BOHMAN + JJ DUERINCKX. Adam Bohman est un musicien, improvisateur et poète sonore anglais à l’univers inclassable, branlant, grinçant. Grâce à un assortiment d’archets, de violons ou de balalaïkas préparées, de rubans adhésifs, de petits objets métalliques et boisés, de micros contacts ou encore de cassettes audio, Adam Bohman accompli son étrange mission avec une détermination et un humour confondant, sans aucun doute aussi très anglais. JJ Duerinckx utilise la matière sonore de l’instrument comme vecteur d’énergie. Performer attiré par la transdisciplinarité, il se produit dans de nombreux projets osant la rencontre entre genres en y amenant cette couleur unique propre à un instrument aux qualités vocales rares.

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Les élèves de Michel Dujardin (Fr)

Selvhenter (Dk), The Ex (Nl)

20.04.2013 | Rockerill, Charleroi

The EX started in 1979 and developed over the years into a melting-pot of divergent musical styles: noise, rock, jazz, improvisation, and ethnic music have been interweaved under one unique umbrella: ‘Ex-music’. Discordant, highly rhythmic guitars and the rolling, the almost African drumming style and the furious delivery of the often sarcastic lyrics give the music of The Ex its special character. In 27 years The Ex played 1,250 concerts all over Europe, Northern America and Africa, and made over 20 CD-albums. The Ex is continuously in development, and always open for new ideas and collaborations with people of all kinds, people who’s spirit inspires and appeals to the group. Through the years the main principle remained; to make music with heart and soul, out of reach of commercial trends or expectations. Their motto, still: forward, in every possible direction.

SELVHENTER: Trombone, saxophone, violin, pedals, amps & two drummers. Exploring the field between repetitive drone-like compositions, strong beats and free improvisation. Sounds & noise – sometimes acoustic sometimes amplified.

Les ÉLÈVES de MICHEL DUJARDIN : Cette formation de 9 musiciens (marimba/percus, trompette, sax, guitare, voix, flute traversière, basse, violon, synthé) interprète un morceau de Christian Wolff, Burdocks. Un projet qui émane des Potagers Natures (fr) !

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Lionel Marchetti, Xavier Charles + Placard Festival

18-20.04.2013 | Point Culture de Liège

LIONEL MARCHETTI est un compositeur français de musique concrète, électro-acoustique, également improvisateur (électronique, systèmes analogiques et numériques divers avec haut-parleurs modifiés…), ainsi que plasticien artiste sonore et poète écrivain. Ses pièces improvisées sur un dispositif réduit de musique électro-acoustique (magnétophones à bande, micros et haut-parleurs) sont souvent prétexte à collaboration. Avec Jérôme Noetinger en duo, tout comme avec le collectif Le Cube (mélangeant images et sons travaillés en direct, rassemblant Christophe Auger, Étienne Caire, Christophe Cardoen, Xavier Quérel, Jérôme Noetinger, et Gaëlle Rouard), le guitariste Emmanuel Petit, les bruitistes de Voice Crack, le violoniste Mathieu Werchowski, le saxophoniste Michel Doneda, etc. – autant d’occasions de confronter le matériel et le dispositif de création et diffusion typique de la musique concrète à d’autres formes de composition et d’interprétation. À travers ces pièces, improvisées comme composées, Marchetti reprend à son compte l’idée de Luc Ferrari de « musique-promenade ». Cette idée exploite la notion de dérive dans un paysage, dans un extérieur chargé également d’impressions mentales. Les pièces de Lionel Marchetti, derrière leur aspect serein, par-delà l’aspect statique et calme des prises de son concrètes, cachent souvent un univers complexe d’histoires et d’impressions entremêlées, qui leur procurent un mouvement souterrain ainsi qu’une tension narrative qui ne demande qu’à éclater.

XAVIER CHARLES. Clarinettiste, il pratique essentiellement l’improvisation, et multiplie les collaborations avec de nombreux musiciens en France et à l’étranger. Il a développé des techniques sur l’instrument inspirées par la matière, les sons du quotidien, du vivant, et les langages musicaux contemporains. Ses recherches sonores l’ont aussi orienté vers un système de haut-parleurs vibrants. Ses expériences l’emmènent aux frontières de la musique improvisée, du rock noisy, de l’électroacoustique, du jazz, de la musique traditionnelle. Son travail d’improvisateur met en jeux la question de l’écoute et comment la réinventer. Il est l’un des plus importants clarinettistes de la scène musicale improvisée européenne.

Le PLACARD est un rendez-vous pendant lequel on peut assister à des performances sonores live, accompagnées d’une diffusion en direct sur Internet. Le dispositif a ceci de particulier que l’écoute se fait au casque, uniquement. Le musicien joue comme « silencieux », le son ne passe que par des circuits électroniques et ne se diffusent jamais dans l’espace immédiat. C’est un concept, une structure légère, nomade, qui permet à n’importe quel lieu, même insolite, de devenir un des théâtres de l’évènement.

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Charles Hayward (Uk) + Quattrophage (Fr) + Eddie Prévost (Uk – AMM)

04.04.2013 | Vecteur, Charleroi

CHARLES HAYWARD (Uk) : Charles Hayward est un batteur anglais né en 1951, connu pour avoir été le fondateur du groupe de rock expérimental This Heat. Hayward effectue par le suite quelques sessions pour Lora Logic, The Raincoats et Everything But the Girl, avant de former en compagnie de Trefor Goronwy et Stephen Rickard le groupe Camberwell Now. En 1987, il entame une carrière solo avec les albums Survive the Gesture (1987), Skew-whiff (1989) Switch on War (1991) et My Secret Alphabet, avant de rejoindre le groupe Massacre de Fred Frith et Bill Laswell. Depuis il participé à de nombreux projets, en particulier Shape Moreton, Albert Newton, Clear Fram, le trio Blurt, le groupe Quiet Sun …

QUATTROPHAGE (Fr) : La caractéristique du groupe c’est avant tout un amour total des sons, du crissement au fracas, du murmure au bouillonnement. Proposant un véritable Film Sonore, ce trio est constitué de Matthieu Safatly au violoncelle et bidouilles en tout genre (un des piliers du collectif One Moment Free Improv), Olivier Hüe à la guitare et autres cordophones de son invention, et de Nicolas Lelièvre aux percussions (entendu entre autres auprès de Carlos Zingaro, Ted Milton ou Ghédalia Tazartès).

EDDIE PRÉVOST (Uk) : Eddie Prévost (né en 1942), batteur, percussionniste, est une figure emblématique du jazz et des musiques improvisées. Co-fondateur du groupe AMM (qui représente l’une des aventures les plus radicales de la musique improvisée depuis 1965), il a collaboré avec des personnalités influentes telles que Lou Gare, Keith Rowe, Cornelius Cardew, Max Eastley, Christian Wolff, Evan Parker, John Edwards, e.a. “One of the pioneers of contemporary improvising music as well as one of its most gifted percussionists” (BBC). À ne surtout pas manquer !

Plus d’informations


TACET II – L’expérimentation en question

Archipel s’associe à Tacet dans le cadre de son second numéro. Il en est la prolongation en ligne, en proposant à l’écoute un ensemble d’œuvres, évoquées ou analysées au fil de la publication. Une navigation appelant au raccord entre la théorie et les pratiques dont elle se fait tout à la fois le commentaire et l’instigatrice.

Présentation, sommaire et playlists à découvrir dans notre rubrique PARCOURS !


Smoke Signals

11.12.2012 | Palais des Beaux-Arts (Bozar), Bruxelles

La Médiathèque et Bozar présentent une soirée en images et en musique autour du brouillard et des machines à fumée.

Line Describing a Cone (Anthony McCall, USA, 1973, 30’, 16 mm) est une œuvre fondamentale de l’expanded cinema, ce cinéma élargi qui tente d’aller plus loin que les usages du spectacle de cinéma habituel. Ce solid light film (film à lumière consistante ou matérialisée, selon les propres mots de McCall) propose une expérience poétique aussi forte que simple, transposant la magie du cinéma de la surface de l'écran au volume de la salle de projection, enjoignant les spectateurs à se mouvoir dans l’espace (et dans le brouillard) et à « toucher » le cône de lumière. The most brilliant case of an observation on the essentially sculptural quality of every cinematic situation? (P. Adams Sitney)

Avec Home is The Sea – The First Wave, Manuel Padding, musicien et artiste multimédia basé à La Haye, propose une performance audiovisuelle pour bandes magnétiques (audio et vidéo), projecteurs vidéo et machines à fumée. Une expérience immersive et quasi-existentielle. No up, no down, no sideways, just what is around us. The fog as space-time continuum where we exist and experience a complete life in a single moment.

Dans Island Monologue (USA, 1976, 15’, vidéo), Charlemagne Palestine tente désespérément d’échapper à l’épais brouillard qui enveloppe l’île de St-Pierre, au large du Canada – cette situation physique particulière fonctionnant comme une métaphore du confinement psychologique. Une oeuvre non dénuée d’humour, où la qualité pâteuse de la vidéo noir et blanc renforce encore l’épaisseur de la brume. Projection en présence de l’artiste.

Peter Kubelka (Bozar)

29.11.2012 – 06.01.2013 | Palais des Beaux-Arts (Bozar), Bruxelles

Archipel recommande les manifestations organisées par Bozar autour de Peter Kubelka, figure incontournable du cinéma d’avant-garde. Ses films, parmi les plus purs jamais réalisés, touchent à l’essence même du cinéma. Trois séances en sa présence et une exposition pour apprécier sa pensée et découvrir en exclusivité son œuvre ultime: Monument Film.

Fest. Images Sonores #14

07-09.12.2012 | Théâtre Universitaire Royal, Liège

Le Centre Henri Pousseur présente la quatorzième édition de son festival Images Sonores, du 7 au 9 décembre 2012 au Théâtre Universitaire Royal de Liège. Devenu au fil des ans un des temps forts de la vie culturelle contemporaine liégeoise, il fait dialoguer dans sa programmation les musiques électroniques et mixtes des voix de demain (partenariat avec le Conservatoire Royal de Liège) avec celles des compositeurs et interprètes dont les visions et univers ont construit dans leur diversité notre paysage musical actuel. Avec Vincent Royer, Gilles Doneux et Gilles Gobert, Vanessa Baldacci, Benjamin Bertrand, Louise Hottias, Etudiants du département de musique de chambre, Quatuor Tana. Présentation du Musée virtuel Archipel au Conservatoire Royal de Liège du 5 au 20 décembre.

Plus qu’un festival, les World Music Days, sont un lieu de rencontre, une fenêtre sur le monde et une occasion unique de placer le secteur des nouvelles musiques sous les projecteurs internationaux. Il s’agit en quelque sorte d’une exposition mondiale de la musique contemporaine. Après Hong-Kong, la Lituanie, la Suède, l’Australie et la Croatie, ISCM – Vlaanderen a la chance d’organiser ce gigantesque événement en Belgique (l’évènement s’y était déjà tenu en 1981). Les World Music Days 2012, ce sont 33 concerts, 37 premières mondiales, 73 premières belges, 46 pays participants et plus de 150 compositeurs qui verront leurs pièces interprétées à Anvers, Bruges, Bruxelles, Gand, Leuven et Mons du 25 octobre au 4 novembre 2012, par des ensembles tels que Musique Nouvelle, Quatuor Danel + Centre Henri Pousseur, Brussels Philharmonic, Spectra, Hermes, Ensemble ON, Het Collectief, Bl!ndman, Champ d’Action, Aquarius, etc. Retrouvez-y l’Archipel à l’occasion du festival Transit (Stuk, Leuven).

Plus d’informations dans notre rubrique PARCOURS.

JAP (cours)

13.10.2012 | Jeunesse et Arts Plastique, Bruxelles

Dans le cadre des rencontres organisées par Jeunesse & Arts Plastiques, Achipel fait l’objet d’un cours de deux heures, assuré par Sébastien Biset : « Le champ élargi des musiques expérimentales ». Il s’agit de questionner les relations qui s’opèrent entre le champ des musiques dites expérimentales et d’autres domaines de l’art, en abordant sur la toile de fond de “l’art comme expérience” différents cas témoignant de la porosité des catégories et disciplines artistiques.

Bozar Electronic Arts Festival

22.09.2012 | Palais des Beaux-Arts, Bruxelles

Cette fête de la musique électronique est devenue un forum de tous les arts électroniques. Si la musique est toujours bien présente, les arts visuels, le cinéma, la photographie et les nouvelles formes d’expression, au croisement de l’art et de l’innovation technologique, y ont désormais aussi leur place. À l’occasion de la présentation du projet Beat Bang, Archipel fait l’objet d’une présentation : l’occasion de revenir sur la forme particulière de cette nomenclature hors du commun, et sur les enjeux d’un tel projet.

Éliane radigue, l’écoute virtuose + Nate Wooley

05.092005 | Vecteur – Rue de Marcinelle, 30, 6000 Charleroi

Ciné-concert avec au programme un documentaire sur Éliane Radigue, réalisé par Anaïs Prosaïc. Depuis les années 1960 Radigue est pionnière dans la composition sur synthétiseur analogique. Son travail instrumental prolonge aujourd’hui sans rupture esthétique son œuvre électronique. En juin 2011 à Londres, Sound and Music a rendu hommage à l’ensemble de son œuvre. Cette projection est suivie d’un concert de Nate Wooley, trompettiste new-yorkais extrêmement actif dans le milieu de l’improvisation et des nouvelles musiques. Il a joué régulièrement avec des icônes telles que John Zorn, Anthony Braxton, Fred Frith, Ken Vandermark,Thurston Moore (Sonic Youth), Trevor Dunn, Evan Parker, et Yoshi Wada… ainsi qu’avec les musiciens incontournables de sa génération dont Chris Corsano, C. Spencer Yeh, Peter Evans, Mary Halvorson… Il développe un jeu iconoclaste, une combinaison d’esthétiques utilisant la voix, les techniques étendues, l’amplification… une approche multiple l’amenant sur les territoires les plus rugueux de la musique drone.

City Sonic #10

31.08-16.09.2012 | Mons et Bruxelles

City Sonic évoque d’emblée le son dans la ville. C’est aussi une aventure passionnée et passionnante menée depuis maintenant 10 ans par Transcultures et ses partenaires qui proposent des projets artistiques innovants, croisant les musiques d’aujourd’hui, les arts visuels et les arts numériques pour métamorphoser l’espace urbain et proposer à tous les publics, chaque année, en été, une déambulation poétique, conviviale et sonore. En 2012, le festival City Sonic fête ses 10 ans. À cette occasion, City Sonic se déploie avec des partenariats renforcés à Mons, Bruxelles, Huy et Valenciennes. Dans ce cadre un espace Archipel fut proposé au public : des bornes de lecture et d’écoute, un espace de visionnage (diffusion de films documentaires), un espace de documentation et une vitrine d’exposition. Avec, en prime, un collectionneur invité (vitrine 7m³ – Médiathèque de Mons) et des mixs Archipel radiophiniques.

Flash Back (Les Transnumériques)

19.05.2012 | 20h30
Galeries (Ex-Arenberg) | Galeries de la Reine – Bruxelles

Dans le cadre des Transnumériques, Archipel signe une soirée de projections sur le thème de l'ère panoptique : la vidéosurveillance a envahi l’espace public, et contribue à multiplier les angles de vision, à l’image de nos webcams qui sans cesse aspirent des images du flux de données numériques. Si de nombreux travaux d’artistes de ces trente dernières années entrent en relation avec la vidéosurveillance – profusion s’expliquant par autant de motifs socioculturels ou idéologiques qu’esthétiques – ce sont les œuvres de Dariusz Kowalski et Deborah Stratman qui seront présentées à cette occasion. Leurs montages de séquences polymorphiques d’images de caméras disposées en témoins en autant de lieux investiguent les marges et les confins de certains territoires de l’image d’aujourd’hui. Elles imposent un espace et un temps marqués par la continuité d’une transmission et la mise en attente d’un événement, semblant confondre la présence, permanente, et l’absence de ce qui tarde à survenir. (Introduction par Jean De Lacoste et Sébastien Biset – Durée : 1h45).

Ath 2030 / Sortilèges

16-17.05.2012 | Parcours en la ville d’Ath

Dans le cadre de l’événement « Ath 2030 » et en écho au festival “Sortilèges”, Archipel propose un parcours d’artistes sonores à découvrir dans des lieux insolites de la ville. Des installations et performances in situ, comme autant de regards prospectifs sur la musique et la société d’aujourd’hui et de demain : Tour Burbant, Musée de l’histoire et du folklore, pont à la herse, parking de l’Hotel des Finances, kiosque de l’esplanade.

On ne résout pas un problème avec les systèmes de pensée qui l’ont engendré

13.05.2012 | 18h
Écuries de la Ferme du Biéreau | Avenue du Jardin Botanique – Scavée du Biéreau, 3 – Louvain-la-Neuve

Une rencontre autour des dialogues arts-sciences et de l’intuition poétique, aux questions tout autant esthétiques qu’astrophysiques, biologiques, géologiques, philosophiques et zythologiques, le tout dans une humeur systémique. Avec Jacques Lennep (artiste, historien de l’art, théoricien de l’art relationnel et spécialiste de l’histoire alchimique), Sébastien Rien (artiste), Michel Goyon (artiste), Marc-Antoine Dupret (astrophysicien et géophysicien), et Sébastien Biset (historien de l’art, musicologue et zythologue). Cette rencontre sera précédée, entrecoupée et suivie de séances d'écoute Archipel. Bar et musique dès 18h, Présentations et conversations dès 20h.

Journée d’Informatique Musicale (Transnumériques)

9-11.05.2012 | Maison Folie | Rue des Arbalestriers, Mons

Les Journées d’Informatique Musicale (JIM) sont organisées en 2012 par l’Institut Numediart (Université de Mons) en lien avec de nombreux partenaires (dont les Transnumériques). Elles couvrent tous les domaines de l’informatique musicale et mettent cette année en avant le thème “Geste, virtuosités et nouveaux média”. Les JIM réunissent chaque année des chercheurs en informatique musicale et différents acteurs de la vie musicale utilisant l’informatique comme moyen d’expression ou comme aide à la composition. Retrouvez l’Archipel Nomade à cette occasion.

ADEM #2

05.05.2012 | 16h | Médiathèque de Louvain-la-Neuve

Seconde rencontre avec l’ADEM pour ce cycle 2012-2013, autour de la notion de musique mixte. Sous la direction de Geofrey François. Musicienne invitée : Aurore Schatteman, clarinette.

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